Orkhestra International

Avec JAMES ECCLES, SANDY EVANS, LLOYD SWANTON, etc

Ecrite en hommage à son oncle qui combattit dans l'île d'Ambon afin de repousser l'envahisseur nippon en 1940, cette suite est interprétée par une version étendue du groupe de LLOYD SWANTON, les CATHOLICS, lesquels furent fondés en 1991. Le contrebassiste des NECKS s'est servi, pour construire son livret, du propre journal intime de feu STUART SWANTON, au destin particulièrement tragique puisqu'il décéda du béri-béri en camp de concentration, la veille même de la capitulation japonaise en 1945. Recommandé aux amateurs des NECKS.

Ce portrait intime de LAL WATERSON (1943-1998), chanteuse des WATERSONS (ensemble vocal du début des années 60), réalisé par sa fille MARIA GILHOOLEY, se présente sous la forme d'un splendide livre (72 pages : écrits, poèmes, dessins et peintures de l'auteure-compositrice-interprète) accompagné d'un CD de 15 chansons parmi les plus poignantes enregistrées par LAL. Renvoyant aux disques Bright Phoebus (avec MIKE WATERSON) et Once In A Blue Moon (avec OLIVER KNIGHT), “Apprends-moi à être comme un matin d'été” est l'hommage le plus tendre et émouvant qu'une fille puisse rendre à sa mère.

Histoire du label ESP-Disk fondé par BERNARD STOLLMAN. In english.

CYRO BAPTISTA, KENNY WOLLESEN, percussions / PETER EVANS, trompette / DAVID TAYLOR, trombone / MARCUS ROJAS, tuba

Ecrite pour deux percussionnistes, The Satyr's Play retranscrit les excès des bacchanales et des saturnales, fêtes romaines dont dérive l’invention du carnaval. Le texte de présentation du livret est orné des dessins mystiques à forte connotation sexuelle d'AUSTIN OSMAN SPARE. A l'écriture zornienne sautant d'un style à l'autre, tout en rupture de genres et d'ambiances, Cerberus présente un trio de cuivres, les trois virtuoses des instruments à embouchure personnifiant les trois têtes du Cerbère. A noter le raffinement du packaging de cette splendide édition.

Avec MARTHA CLUVER, LISA BIELAWA, ABBY FISCHER, KIRSTEN SOLLEK, CALEB BURHANS, CYRO BAPTISTA et JOHN ZORN

Assurément l'un des films les plus étranges pour lesquels ZORN aura écrit une musique. Proches du fantastique et de la science-fiction, les scènes de ce Last Supper, réalisé par le Français ARNO BOUCHARD, nous rappellent les plans les plus délirants de DAVID LYNCH ou ALEXANDRO JODOROWSKY. La partition de veine minimaliste (évoquant les premiers albums de la chanteuse MEREDITH MONK) a été écrite pour les instruments du premier âge de l'humanité, voix et tambours ; elle embrasse le sensuel et le repoussant, le sombre et le lumineux, l'ancien et le moderne. “Il n'y a de rédemption et d'épanouissement qu'à travers la Femme. Elle seule peut sauver le réel. Pour pérenniser l'espèce, le masculin doit libérer son féminin. Dans ce monde sans amour, ‘la femme est l'avenir de l'homme’. Dans ce monde sans amour, ‘l'Amour est à réinventer’.” (extrait du synopsis). Le packaging et le design de la pochette (cd + livret avec photos du film) sont splendides. Objet-disque, quand tu nous tiens !…