Orkhestra International

ERIC BROCHARD, basse piccolo, chant / FABRICE FAVRIOU, chant

D’une basse et d’une batterie égrenant des leitmotivs mis en vibrations jusqu’au déclencheur d’un point extatique, DERVICHE pratique un rock expérimental optant pour le dénuement comme outil de recherche et d’expansion. L’hypnose sonore envahit un espace distordu. “Il est un soleil caché dans un atome : soudain cet atome ouvre la bouche…” (RÛMI). Recommandé.

PETER BRUUN, batterie / MARC DUCRET, guitare / SIMON TOLDAM, claviers / KASPER TRANBERG, trompette, cornet

“Moins, c’est plus” est un dicton largement entendu depuis la vague réductionniste du début du millénaire. Conscient du potentiel créatif à l’œuvre dans ce type de déclarations illogiques, le batteur danois PETER BRUUN s’associe à trois collaborateurs de longue date partageant avec lui les mêmes idées afin d’éclairer les situations familières d’une lumière inhabituelle et de déclencher d’inattendus rebondissements créatifs. Ainsi en combinant le conformisme du vernaculaire à l’exploration avant-gardiste la musique qui en résulte est simple sans être simple. De la résolution des paradoxes !

CHARLES GAYLE, saxophone alto / WILLIAM PARKER, contrebasse / RASHIED ALI, batterie

Concert d’octobre 2007, enregistré à Norrköping 16 ans après le premier album du trio (Touchin' on Trane). “Courant sur deux disques, Live at Crescendo amorce un fantasme de blues sur lequel traîne l'alto de GAYLE (Zero Blues). Revenu pour rendre une mélodie dérivant sous les improvisations disjointes (We Three), le trio gère ensuite quelques moments chaotiques avec un savoir-faire remarquable : Straight Ahead Steps et Peace Inside, sous les invectives d'ALI. Après quoi, PARKER relance la machine au son d'un gimmick porteur (Machu Pichu), derrière lequel tout pourrait redescendre, si les trois hommes n'étaient pas insatiables : plaintes de GAYLE modifiées selon les mouvements d'un corps secoué sans doute par les courants que provoque la section rythmique (Cry Nu). Par vagues successives et changeantes, GAYLE, PARKER et ALI, auront ainsi une nouvelle fois attesté de leur jeunesse.” (GUILLAUME BELHOMME / Le Son du Grisli)

JEAN-LUC CAPPOZZO, trompette, cuivres, objets / GERALDINE KELLER, chant, flûte, objets

Deux chants croisés, une alternance de souffles et dix ans de pratique complice contrecarrent le processus d'érosion du temps et des vents acides. Enregistrés au Carré Bleu à Poitiers les 6, 7 et 9 décembre 2011, GERALDINE KELLER et JEAN-LUC CAPPOZZO sont comme deux funambules sautillant en équilibre au dessus d'un vide. Dans l'arène qu'ils surplombent des lions alanguis se prélassent.

CECILE CAPPOZZO, piano / PATRICE GRENTE, contrebasse / ETIENNE ZIEMNIAK, batterie / JEAN-LUC CAPPOZZO, trompette / GUILLAUME BELLANGER, saxophone

A la suite de Sub Rosa (AYL 153) publié en 2018, Hymne d'automne est le nouvel album du trio de CECILE CAPPOZZO augmenté de son père à la trompette et de GUILLAUME BELLANGER au saxophone. Ici trois compositions relevant de l’idiome jazz servent de pistes d’envol comme d’aires de jeux aux cinq improvisateurs.