Orkhestra International

TAL FARLOW, guitare / MIKE NOCK, piano / LYNN CHRISTIE, contrebasse / BOB JASPE, batterie

Mettant un terme à une pause de seize années durant laquelle le guitariste avait en Nouvelle Angleterre repris sa fonction première de peintre d'enseignes, TAL FARLOW effectua son grand retour. Ici en 1976 au sein de la formule en trio qu'il affectionnait tant (à l'ommission d'un morceau avec batterie), l'ex-partenaire de CHARLIE MINGUS et d'ARTIE SHAW exécute des déliés agiles à l'exercice de standards aux cadences vives et soutenues. My Shining Hour / Falling In Love With Love / There Is No Greater Love / etc.

HAROLD ARLEN figure avec IRVING BERLIN, JOHNNY MERCER ou COLE PORTER parmi les compositeurs de jazz américains de premier plan. Partenaire d'ELLA FITZGERALD, comme de JOHN COLTRAINE, le pianiste TOMMY FLANAGAN (1930-2001) était sur ce disque de 1978, l’interprète tout désigné pour rendre des interprétations sensibles de ses chansons : Between the Devil and the Deep Blue Sea / Over the Rainbow / Sleeping Bee / Ill Wind / Out of This World / Etc.

DIZZY GILLESPIE, chant, trompette, congas / BILL GRAHAM, saxophones alto et ténor / WADE LEGGE, piano / LOU HACKNEY, contrebasse / AL JONES, batterie / JOE CARROLL, chant

Le trompettiste bop enregistré lors de l'un de ses retours triomphaux en Europe, en l'occurrence ici le concert du 9 février 1953 à la salle Pleyel à Paris. Teinté afro-cubain, le set enjoué du quintette comprenait alors The Champ, Tin Tin Deo, On the Sunny Side of the Street, Ooh, Shoo Be Doo Be, etc.

DIZZY GILLESPIE, trompette / DON BYAS, saxophone ténor / HUBERT FOL, saxophone alto / BILL TAMPER, trombone / ARNOLD ROSS ou TARMOND FOL, piano / JOE BENJAMIN ou PIERRE MICHELOT, contrebasse / BILL CLARK ou PIERRE LEMARCHAND, batterie / HUMBERTO CA

Cinq ans après avoir été sacré roi du bebop salle Pleyel au Festival de Paris, le trompettiste aux joues gonflées à bloc revient sur les lieux de son crime. Cette fois, point de big band, mais un quintette, formule dans laquelle il excelle avec tout autant de verve, et des chorus débridés qui montent vite à la tête. Cet album nous fait découvrir les deux sessions parallèles (avec deux personnels différents) qui s'intercalèrent avant et après le concert parisien de DIZZ de 1953.

EARL HINES, piano

Lorsqu'en 1965 EARL KENNETH HINES se produisit en solo à Paris, la critique internationale venait de redécouvrir l'ancien accompagnateur de LOUIS ARMSTRONG alors dirigeant dans une semi-confidentialité un orchestre de dixieland à San Francisco. En démonstration d’un formidable génie mélodique (cf On The Sunny Side Of The Street et Sweet Sue), deux concerts new-yorkais en 1964 eurent tôt fait de redonner un providentiel coup d'accélérateur à une carrière qui cessa dès lors de s’étioler et à laquelle seule mit un terme la disparition du pianiste dix-neuf années plus tard.