Née en Somalie mais d'ascendance éthiopienne, SABA ANGLANA chante la nostalgie des lieux éreintés par l'industrialisation et le progrès (Tizita), isolés économiquement (Abebech), en manque de repères comme en perte d'identité (Ma Celin Karo). Une prise de conscience (Gabriel) est nécessaire en même temps qu'un état d'innocence (Makaan Yara). La musique est un outil de résistance s'opposant à la dissolution (Zarraf). Les chansons se font le réceptacle d'ondoyantes gammes pentatoniques tandis que les arrangements associent les timbres d’une contrebasse, d’un alto, d’un accordéon et des percussions.