Pendant les confinements de 2020, une idée s’est imposée : puisqu’il est pour l’instant impossible d’aller jouer LÀ-BAS, faisons de la musique ICI ! ICI, la mer est toute proche ; la rivière est soumise aux fluctuations de la marée, la lumière change sans cesse, les reflets varient à l’infini sur la vase découverte ou submergée, les saisons éclairent différemment ce petit coin de terre et d’eau : tout est mouvant, tout ICI est pris dans des cycles imbriqués les uns dans les autres, dans des rythmes croisés et concentriques. L’heure, la lumière, la marée, la saison : c’est le paysage lui-même qui impose à la musique son rythme, ses reflets, ses silences.