Orkhestra International

PATRICIA BARBER, chant, piano / MICHAEL ARNOPOL, contrebasse / MARK WALKER, batterie

Tout débuta en 89 avec Split, dans lequel la Canadienne PATRICIA BARBER s’imposait comme une chanteuse et pianiste hors du commun. Ce répertoire de standards parmi lesquels figurent Early Autumn, Two for the Road ou Too Late Now, joués dans le format purement classique du trio jazz (piano, contrebasse, batterie) allait tout naturellement diriger la vocaliste prodige vers les révélations que furent Nightclub, Modern Cool ou Café Blue, jusqu’au tout récent A Fortnight in France, sorti cet hiver (prix Billie Holiday 2004). Mais remontons le cours de l’histoire : quinze ans plus tôt, Split nous procurait nos premiers frissons.

PATRICIA BARBER, chant, piano / MICHAEL ARNOPOL, ADAM CRUZ, CHARLIE HUNTER, MARC JOHNSON et ADAM NUSSBAUM

Le sixième album de PATRICIA BARBER se consacre aux standards : Autumn Leaves, Alfie, I Fall in Love too Easily, Un Homme et une Femme, etc. La chanteuse/pianiste nous subjugue par sa propension naturelle à installer des climats, à construire une intrigue, à créer un suspense. Un disque à écouter en lisant un polar de RAYMOND CHANDLER.

PATRICIA BARBER, chant, piano / MICHAEL ARNOPOL, JOHN MCLEAN, et MARK WALKER

Lorsque cet album (son troisième) sortit en 1994, on sut instantanément qu'on se trouvait face à une voix immense (au croisement de SUSAN SONTAG et de DIANA KRALL, de JONI MITCHELL et d'ANNETTE PEACOCK) avec laquelle il faudrait désormais compter. La contribution précieuse de JOHN MC LEAN à la guitare (au son proche de FRISELL), compagnon de longue date, ainsi que les huit minutes incandescentes de Too Rich for my Blood font de ce disque le favori de bien des fans de PATRICIA.

PATRICIA BARBER, chant, piano / DAVE DOUGLAS, MICHAEL ARNOPOL, NEAL ALGER, ERIC MONTZKA et JOEY BARON

Verse évoque un quotidien de gestes répétés, de vêtements de tous les jours, de petits riens rassurants. Humblement PATRICIA BARBER dévoile son propre fonctionnement, son attrait pour l'anonymat, s'arrête sur les choses simples de la vie plutôt que sur le faste et les diamants. Sa fragilité, son innocence et la complicité qu'elle entretient avec des musiciens au feeling à fleur de peau (balais de JOEY BARON, solos de DAVE DOUGLAS) font de Verse, album aux arrangements subtils et raffinés, un chef d'œuvre absolu. Ce disque figure dans le Top 100 des albums à emener sur une île déserte (Mojo).

Répertoire d’inédits de la période 69-71 qui précéda la signature du soulman pour le label Cadet, qui produit les enregistrements déterminants à la carrière de TERRY CALLIER. Cet album compile de nouvelles versions aussi malléables que délicatement nuancées d’Ordinary Joe, Occasional Rain, Blues for Marcus et Lean On Me et confirme la soul de CALLIER (1945-2012) en un genre unique avec lequel il allait falloir compter.