Orkhestra International

SIDI ABDALLAH, chant, guitare / DAWOUL AHAMOUK, basse / DJAMILOU RABEY, batterie

SIDI ABDALLAH OUMBADOUGOU basé à Agadez est le fils d’ABDALLAH OUMBADOUGOU à l’origine d’un type de blues touareg que popularisèrent plus tard TINARIWEN, GROUP DOUEH, GROUP INERANE, BOMBINO, RHISSA AG WANAGLI, MDOU MOCTAR et tant d’autres. Ce blues du désert d’un trio qui s’intitule TAKRIST N’AKAL reflète plus particulièrement le style du nord du Niger actuellement.

D'ascendance songhaï et berbère, la regrettée KHAIRA ARBY (1959-2018) fut, dans sa jeunesse, donnée en mariage à un homme qui s'opposait à ce qu'elle ait le statut de chanteuse - ce qui est hélas le cas de beaucoup de femmes au Mali -, et dut se consacrer prioritairement à sa famille. Mais la frustration était trop forte. Après son divorce et avant d'entamer une carrière solo au début des années 90, elle rejoignit l'orchestre BADEMA NATIONAL, tremplin d’un courageux envol. Forte tête, déterminée et libre, invitée régulièrement par l’ONU, KHAIRA fut le porte-voix de la cause féminine. Ces inédits, chansons rendant compte des tragédies multiples ayant affecté le Mali au tournant du millénaire, électrisèrent le public nord-américain du Bard College dans l’état de New York en 2010.

Avec SÉKOU BAH, YACOUBA KONE, MAMADOU "PRINCE" KONE, YERO, CHERIF SOUMANO, HAROUNA SAMAKE, KAMEL NGONI, ANTOINE LEROI, WILL CALHOUN, AMADOU KEITA, AMI KOITE et HAWA MAIGA

Musicien de SALIK KEITA, directeur artistique d’OUMOU SANGARÉ, bassiste du groupe de FATOUMATA DIAWARA, SÉKOU BAH est incontestablement une force vive de la scène musicale au Mali. Kora, guitares, percussions, balafon, chant ourdissent douze chansons entraînantes et merveilleuses au sein d’un album qui rend hommage à AMADOU KEITA, balafoniste décédé dans un accident de la route, peu de temps après l’enregistrement de l’album.

LEILA WALET GOBI, chant / KHALIL M. TOURE, guitares / AMADOU DEMBELE, basse / ABDOURHAMANE SALAHA, calebasses, congas, percussions

A la petite école de Ménaka au Mali, LEILA GOBI surprit son entourage par un chant hors du commun. Sa famille entreprit aussitôt de la décourager de faire carrière, soucieuse de l'éloignement géographique séparant Ménaka de Bamako. Mais après avoir été la choriste de plusieurs orchestres, LEILA fonda, envers et contre tout, son propre ensemble, en passe de devenir une star dans toute l'Afrique sub-saharienne, tournant ensuite au Niger, au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire, au Cameroun, en Guinée et au Sénégal. Son 2e disque a été enregistré au studio Hampathe Bah de Bamoko, overdubs et mixage ayant été effectués dans un 2e temps à Bamako, New York et Los Angeles. Planant au dessus d’afro-beats invitant à la transe cette autre voix du désert sub-saharien nous chavire le cœur.

Avec MAMADOU KELLY, ALPHA HAMA SANKARE, BREHIMA YOURO CISSE, BABA TRAORE, LEILA GOBI, PETE LEVIN, DUKE McVINNIE, JANE SCARPANTONI, etc

Ancien partenaire d'ALI FARKA TOURÉ et d'AFEL BOCOUM, ce génie du folk-blues sahélien est originaire de Goundam près de Tombouctou, au creux du Delta du fleuve Niger. Lors des prises d’un second album enregistré en compagnie du groupe BAN KAI NA, MAMADOU KELLY et ses musiciens maliens furent les témoins d’une crise politique grave et d'atroces exactions dans leur pays. Un contexte de chaos qui n’eut pas une influence négligeable sur l'écriture du répertoire, mais entraîna comme conséquence obligée un apport supplémentaire d’urgence et d'authenticité sur l’interprétations des chansons. C’est l’essence même du blues, en prise directe avec l’affliction des peuples et des individus.