Orkhestra International

Double album comprenant un CD audio et un CD vidéo. Audio : entre poésie sonore et non-musique, « Atlas Epileptic » fait intervenir la voix, les instruments trouvés ou inventés et le « looper évolutif » (qui préleve et structure les sons produits). Vidéo : cristaux liquides interpréteurs, flou, granulosités inusitées, structure en damiers. Les bruits et lumières de l'image vidéo deviennent objets d'exploration. Du riffifi dans l'interactif.

À l'automne 2005, MARIE-SOLEIL BELANGER (violon) et NORMAND GUILBEAULT (contrebasse) visitèrent Guérande et son marais salant. Les deux musiciens se retrouvèrent au milieu d’un paysage étrange, divisé en bassins, comme les carreaux d'une immense Catalogne, constellé de petits monticules blancs : le sel. “Le sel appelle la soif et l'eau a besoin du sel pour être absorbée par le corps humain. L'eau salée est imbuvable, mais on y extrait son sel“. Ces deux constats complémentaires ont inspiré le projet Les Salines, une œuvre musicale où l'infiniment petit côtoie l'infiniment grand. Une musique impressionniste, évocatrice de grands espaces plats. Mariage réussi entre écriture et improvisation, entre brutisme et lyrisme, entre rigueur et liberté.

Avec ANTOINE BERTHIAUME, STEFAN SCHNEIDER, REMI-JEAN LEBLANC, RICK HAWORTH, JENNIFER THIESSEN, AMELINE CHAUVETTE-GROULX et ERIKA DONALD

Brillant corpus de pièces à cheval et en équilibre sur l'idiome folk instrumental. Déjà sur Rodéoscopique, BERTHIAUME avait badiné avec le genre. Le guitariste montréalais s'adresse cette fois à l'oreille en toute intimité. Cinq des onze pièces de l'album le présentent seul, à la guitare, au banjo ou au dobro. Les six autres pièces convient un ensemble en huis-clos laissant filtrer nombre d'effluves délicats, parmi lesquelles le mouvement des mains et l'effleurement des cordes.

ANTOINE BERTHIAUME, guitare / MICHEL DONATO, contrebasse / PIERRE TANGUAY, batterie

Propulsé par une section rythmique de choc, le guitariste ANTOINE BERTHIAUME nous présente son premier disque ouvertement jazz. Onze compositions originales pleines de vitalité. Un jeu de guitare affirmé et enjoué.

Idiolalla, c’est une maladie vocale, une infection de la langue inventée. DB BOYKO et CHRISTINE DUNCAN font du jargon une poésie improvisée, tandis que JEAN MARTIN les accompagne à la batterie, aux percussions ou en frappant des objets aux timbres multiples.