Évocatrices de DEBUSSY, SATIE, HAROLD BUDD ou MORTON FELDMAN, les compositions de MICHAEL JON FINK (pour piano solo, célesta solo, ensemble de clarinettes et instruments électroniques) distillent une clarté plaisible en laquelle s’immiscent - comme dans I Hear It in the Rain, morceau qui donne son titre à l’album - les traits évanescents de la guitare de RICK COX. Elaborées à l’appui d’une science musicale avisée, bien plus experte qu’il n’y paraît à la première écoute (tout l’art de l’évidence), ces très apaisantes musiques d’intérieur (l’intérieur ‘chez soi’ comme l’intérieur ‘en soi‘) composent l’album-remède qui désagrège le stress et fait s’éteindre les feux de l’angoisse. Une musicothérapie hautement recommandable.