Orkhestra International

DAVID S. WARE, saxophones / COOPER-MOORE, piano / WILLIAM PARKER, contrebasse / MUHAMMAD ALI, batterie

L'enregistrement du 23 novembre 2010 d'un quartette all-star absolu de la great black music anticipe leur première apparition publique au Vision Festival de New York en juin 2011. A noter la présence du batteur MUHAMMAD ALI, frère du regretté RASHIED ALI, partenaire d'ALBERT AYLER sur Music Is The Healing Force of the Universe, dont on se souvient qu'il s'installa à Paris lorsque CECIL TAYLOR l'y amena en 1976. La rencontre avec WARE date de cette époque et les deux hommes se jurèrent de travailler ensemble un jour. Passage Wudang / Shift / Duality is One / Divination / Crystal Palace / Divination Unfathomable / Ancestry Supramental

BRIAN MARSELLA, piano / JULIAN LAGE, guitare / JORGE ROEDER, contrebasse / CHES SMITH, batterie

Après Incerto, Multiplicities vol 2, The Fourth Way et Full Fathom Five, le quatuor classico-contemporain passé maître dans l’interprétation des compositions (pas toujours évidentes) de ZORN rend hommage à la peintre surréaliste espagnole MARIA DE LOS REMEDIOS ALICIA RODRIGA VARO Y URANGA dite REMEDIOS VARO (1908-1962). Grâce à des juxtapositions incongrues (faisant écho au réalisme magique de ses toiles), à des solos fougueux comme à des envolées lyriques, INCERTO transpose en sons, se conformant au plus près de la partition de ZORN, l’univers d’une artiste visionnaire peu connue en France, et qu’on pourrait rapprocher de LEONORA CARRINGTON, FRIDA KHALO ou LEONOR FINI. Son ami ANDRÉ BRETON dit autrefois d’elle : « REMEDIOS, la féminité même, ici en hiéroglyphe le jeu et le feu dans l'œil de l'oiseau. »

JULIAN LAGE, guitare / BRIAN MARSELLA, piano / JORGE ROEDER, contrebasse / CHES SMITH, batterie

Même personnel que sur l’album Suite For Piano (TZ 8389), que complète le guitariste virtuose JULIAN LAGE. Le quartette INCERTO sert au plus juste une transposition de d’un extrait de la Tempête de WILLIAM SHAKESPEARE et plus particulièrement de sa fameuse 2^ème strophe, Ariel’s Song, dont STRAVINSKY, PETER SEEGER et MARIANNE FAITHFULL ont dans le passé proposé d’autres interprétations ! Le romantisme lyrique et luxuriant qu’exprime cette tirade se colore grâce à ZORN de jazz, d’atonalité et de minimalisme. Tout un monde sonore aussi insolite que vibrant.