Orkhestra International

DAEVID ALLEN, chant / JOSH POLLOCK, guitare / MICHAEL CLARE, basse / WARREN HUEGEL, batterie

Nouveau come back (mais s'en est-il jamais allé ?) de l'illuminé/génial DAEVID ALLEN. Cet album, le quatrième de son groupe rock américain UNIVERSITY OF ERRORS, offre un remake des démos de SOFT MACHINE (dont ALLEN fut le fondateur « invisible » parti avant l'heure), produites par GIORGIO GOMELSKY et sorties sur un album culte comme essentiel (les toutes premières traces chantées de WYATT !) sous une multitude de pochettes et d'intitulés différents depuis 1967 (la dernière en date s'appelant aussi « Jet Propelled Photographs »). DAEVID ALLEN, dont la voix vibrante se fait l'écho de celle de WYATT (mais n'ont-t-elles pas dès le début été sources d'inspiration l'une pour l'autre ?), réinvente le répertoire originel, le transcendant, y insufflant humour, cohésion et tendresse. Le résultat, nous faisant oublier lles quelques maladresses guitaristiques de l'original grâce à la présence de JOSH POLLOCK, aux envolées psyché-grunge sensationnelles, mais surtout réimplantant un flower power un peu daté sixties en plein XXIè siècle, comble toutes nos espérances. Il faut en convenir : cet album, l'un des meilleurs qu'ait produit DAEVID ALLEN en trente ans n'est pas une énième régalade pour les fans nostalgiques de WYATT, SOFT MACHINE ou GONG. Son esprit, son urgence comme son universalité parlent à tous. A découvrir toute affaire cessante.