Fondé à Clermont-Ferrand en 2004, JACK DUPON rejoint la tradition du rock progressif farfelu qui se signale à nous depuis les années 70 par des parcours tels que ceux de DAGON, d’ALBERT MARCOEUR, d’ARACHNOID, d’ETRON FOU LELOUBLAN (entre moult autres exemples) jusqu’au duo VIALKA aujourd’hui. Recensés au sein de l’excellente anthologie du rock psychédélique de DAVID RASSENT parue en 2014, l’intrépide quartet a enchainé, en dix années de bons et appliqués services, les tournées aux quatre coins du globe, et a ainsi été repéré dans tous les clubs et les festivals internationaux défendant farouchement cette esthétique (on l’a entendu à l’édition 2011 du Festival Rock In Opposition de Carmaux). Les compositions dites “à tiroirs” comme ZAPPA sut si bien en ourdir sont prétextes à autant de chevauchées fantastiques au cours desquelles des cyclopes frayent avec des explorateurs, les chimères côtoient les fées et les farfadets. Sur ce 4e album paru en 2013 figurent les histoires de : Margaretha Geertruida Zelle (agent secret pour de l’argent), Ulysse (héros errant), Brynhild Storset (tueuse en série), Raymond Callemin (tueur individualiste scientifique), Grigori Raspoustine (mystique errant), Butch Robert LeRoy Parker (pilleur de banque), Alexandra David-Neel (cantatrice, pèlerine, tibétaine), Modestine (anesse et baladeuse), Laïka (chienne spatiale soviétique), Jack John Griffith Chaney (romancier, chasseur de phoques). “Fonctionnant à rebrousse-poil de bien des chatteries progressives habituelles, Jésus l'aventurier finit par nous accrocher en infusant lentement ses substances narcotiques dans le cortex des plus accros aux expériences inédites. Imprudents ou jusqu'au-boutistes, les JACK DUPON ont procédé comme s’ils voulaient nous faire partager l’expérience bizarre d’un mauvais trip. A chaque auditeur, donc, d’apprécier cet album selon son goût et ses capacités à franchir ‘les portes de la perception’. Drôle de schnouf tout de même.” (Chromatique.net)